quinta-feira, 24 de março de 2011

É disto que Portugal também precisa

(É por causa destas e de outras que o Berlusconi está sempre sob ataque internacional).

L’Italie s’inspire de la France pour protéger ses entreprises

Après une série de rachats de fleurons de l’industrie italienne par des groupes français, Rome a adopté un décret qui limite les acquisitions étrangères dans ses entreprises jugées stratégiques.

Rome veut se battre à armes égales. Face à l’appétit des investisseurs français, les Italiens veulent mettre au point la même protection de leurs fleurons nationaux qu’en France. Réuni en conseil des ministres, le gouvernement Berlusconi a ainsi adopté un décret qui limite les prises de participation de groupes étrangers au sein de sociétés italiennes dans les secteurs stratégiques du pays : l’alimentation, les télécommunications, l’énergie et la défense.

Alors que le groupe LVMH vient de racheter le joaillier Bulgari et qu’EDF poursuit ses discussions avec Edison, deuxième groupe énergétique de leur pays, les Italiens craignent un «pillage du made in Italy», selon les mots de l’organisation d’éleveurs Copagri.

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À l’étude en Grande-Bretagne

L’Italie s’inspire du dispositif français de protection de ses entreprises stratégiques, notamment d’un décret adopté en 2005 pour protéger Danone contre les convoitises de Pepsico.


E também:

Le ministre italien de l'Économie, Giulio Tremonti, a promis pour cette semaine des mesures pour défendre le made in Italy des convoitises étrangères, et en particulier françaises. Plusieurs options, à ses yeux, sont possibles: limitation des droits de vote, interdiction de dépasser certains seuils sans autorisation préalable, définition de secteurs stratégiques, priorité donnée aux «cordées» nationales… Mais il faudra respecter les règles communautaires. Pour cela, Giulio Tremonti compte «faire du shopping juridique au Canada». C'est-à-dire qu'il pourrait s'inspirer d'une loi fédé­rale canadienne de 1985, qui interdit aux investisseurs étrangers de prendre des participations straté­giques ne servant pas les intérêts nationaux.

Vai e não voltes